Chers diocésains,
Au moment où j’écris ces lignes (20 mars), la radio annonce qu’en Chine, c’est le deuxième jour qu’aucun cas nouveau n’a été recensé. L’épidémie aura une fin. Tenons en éveil l’espérance !
Tenons en éveil l’espérance en raison du personnel soignant qui s’investit totalement. Chaque jour à 20 heures, maintes personnes se manifestent aux fenêtres pour les applaudir. Je suggère que, là où c’est indiqué et selon des modalités à déterminer localement, la sonnerie des cloches de nos églises appuie ce mouvement sympathique.
Tenons en éveil l’espérance en raison de la foi qui nous habite. Sur la croix c’était nos souffrances qu’il portait. Jésus souffre en tout homme qui souffre. Et parce qu’il en est ainsi, nos jours d’épreuve peuvent être des vendredis saints. Et aussi conduire au soleil du matin de Pâques, parce que Jésus nous entraîne dans sa Pâque, son passage.
Au chapitre 8 de sa lettre aux Romains, saint Paul écrit que « si la création gémit maintenant encore, ses douleurs sont celles d’un enfantement » (cf. v.22). Que vive soit notre espérance malgré les papillons noirs qui peuvent battre devant nos yeux !
Je vous suis proche et vous bénis.
+ Pierre Warin