Paroisses : Chevetogne, Conjoux, Conneux, Enhet, Pessoux

Mars 2024

ÉDITO

Il est ressuscité !

« J’ai vu le Seigneur » : c’est le témoignage de Marie de Magdala. « Dieu l’a ressuscité des morts : nous en sommes témoins » : ce sont les paroles de Pierre. Après la rencontre du Ressuscité sur le chemin de Damas, Paul transmettra ainsi la foi de l’Église : « Le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures… il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures… » Depuis le matin de Pâques, cette Bonne nouvelle parcourt la terre entière et l’histoire des hommes. Elle nous rejoint à nouveau en ce temps pascal. Allons-nous recevoir le témoignage des apôtres et des saintes femmes avec une foi et une espérance renouvelées, dans la certitude intérieure que donne l’Esprit Saint ? Cette certitude qui est la plus grande des certitudes, bien plus grande que celle que nous donnent nos cinq sens ou les observations scientifiques qui s’arrêtent à la réalité de ce monde. En accueillant avec foi la Bonne nouvelle de la résurrection du Christ, de la victoire de Dieu sur le mal, sur le péché qui défigure notre monde et la dignité de chacun, nous pourrons nous approcher du Ressuscité pour boire l’eau vive qui jaillit de son côté. Sa promesse peut ainsi se réaliser pour chacun de nous : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et il boira, celui qui croit en moi ! » Il boira à la mesure de sa foi qui permet de s’approcher du Ressuscité pour s’ouvrir à la Vie en plénitude, à cette Vie dont nous avons soif au plus profond de notre être, à cette Vie qui seule peut combler le cœur de l’homme.

Être signe pour les autres

Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons vraiment témoigner du Christ aux hommes et aux femmes de notre temps. Lors de notre « Grande Rencontre Pastorale » dont nous continuons de discerner les propositions, nous avons réfléchi comment, comme chrétiens, nous pouvons mieux être signe et faire signe dans notre ville, nos villages, nos divers milieux de vie. Quelqu’un a témoigné que, pour lui, « être signe, c’est laisser rayonner le Christ, c’est lui permettre d’éclairer les hommes à travers nous, c’est lui permettre d’aimer les hommes à travers nous ». Mais comment ne pas être un écran qui arrête la lumière du Christ ? C’est impossible sans être totalement renouvelés par la Vie du Ressuscité, sans vivre de sa Vie. Dans ce numéro de En communion, vous trouverez un compte-rendu de la suite de notre travail de discernement qui a porté cette fois sur les propositions liées précisément à cette question : comment être signe et faire signe ?

Sainte fête de Pâques !

 Abbé Pascal-Marie Jerumanis avec toute l’équipe pastorale